A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, l’ONG Femmes, Développement et Droits Humains en Guinée (F2IDH), a voulu procéder autrement, en allant au-delà des célébrations, en faisant dans l’utile.
En effet, cette ONG a saisi l’occasion, pour organiser une table-ronde, qui a réuni dans la soirée de ce vendredi 08 mars, des femmes journalistes, autour du thème » rôle des femmes de médias dans la lutte contre l’immigration clandestine ».
C’était dans les locaux du ministère de l’unité nationale et la Citoyenneté.
L’objectif était de sensibiliser les femmes et les jeunes, de plus en plus nombreuses, à être tentées ou poussées à s’immigrer, de façon clandestine, avec toutes les conséquences que cela comporte.
« La journée internationale des droits des femmes, ce n’est pas une fête mais plutôt une façon de faire une mise au point, de faire une évaluation pour savoir ce qui a marché ou pas. Et le défi majeur, est cette immigration des femmes. En Afrique de l’Ouest, aujourd’hui, la Guinée, est arrivée en tête de peloton en ce qui concerne l’immigration clandestine des femmes et des jeunes filles. Pour éviter que ça ne dégénère, c’est pourquoi à l’occasion de la fête des femmes, nous journalistes, avons choisi ce thème, pour sensibiliser au tour d’une table-ronde avec des spécialistes en la matière, afin que ces femmes qui sont tentées par l’aventure, ne partent plus », a décliné Moussa Yero Bah, la présidente de la FI2DH
Au cours de cette table-ronde, des femmes victimes de l’immigration, ont témoigné de leurs calvaires et appelé toutes les femmes à ne pas s’aventurer dans l’immigration.
Des responsables du ministère de l’action sociale et celui de la promotion féminine et des représentants de l’Organisation Internationale de la Migration, (OIM), qui ont pris part à cette rencontre, ont promis de se battre, afin de lutter contre ce fléau, qui commence déjà à faire des victimes dans les rangs de la géante féminine.
Aissata Barry