Dans le but d’accroître la participation des jeunes et des femmes, dans la gouvernance locale, un état des lieux a été fait, mercredi 20 mars 2019, à Conakry, par les acteurs du projet d’appui au renforcement des initiatives locales des jeunes, pour la consolidation de la paix en Guinée.
Sur le plan national, il ressort des statistiques, qu’au niveau de la commission électorale nationale indépendante (CENI), il y a zéro pour cent (0%) de jeunes commissaires.
Par contre, on enregistre trois (03) jeunes commissaires à l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), sur 28 membres.
Pour le conseil économique et social, c’est seulement 1 seul jeune qui est membre, sur 45.
Pour la couche féminine, sur 114 députés, il n’y a que 24 femmes, soit 21% de représentativité à la députation.
04 femmes pour la CENI, sur 17 commissaires, et 15 femmes sur 45 membres au conseil économique et social, alors que pour l’INIDH, c’est seulement 06 femmes qui en sont membres sur 28 membres.
Une seule femme a été élue mairesse sur 342 à l’échelle du pays, à l’issue des élections communales de février 2018. Il s’agit de Aminata Touré, édile de Kaloum.
Par ailleurs, les mêmes statistiques révèlent qu’il n’y a qu’une seule (1) femme sur 08 gouverneurs de région, une (1) femme sur les 33 préfets, quatre (04) femmes sur 204 sous-préfets et 06% de femmes dans l’armée guinéenne.
C’est autant dire, que la représentativité des jeunes et des femmes dans les instances de prises de décisions, reste encore très faible, en Guinée.
Saidou Barry