Viols, enlèvements, mariages forcés et précoces, séquestrations, et excisions, sont entre autres violences quotidiennes que subissent les femmes guinéennes.
Selon les statistiques de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des mœurs (OPROGEM), au compte de l’année 2018, 116 cas de viols ont été enregistrés, dont 109 déférés devant les juridictions, 14 hommes et 73 femmes victimes, ayant moins de 18 ans.
Pour l’excision, les mêmes statistiques annuelles de 2018, mentionnent 23 cas enregistrés et déférés.
Ces 23 filles victimes, selon nos informations, avaient moins de 18 ans.
Par contre, 12 cas de mariages forcés, ont été relevés au cours de la même année.
S’agissant de la séquestration, c’est seulement 24 cas qui ont été déclarés et 14 déjà ont été déférés. On dénombre 19 filles qui ont moins de 18 ans et deux femmes ayant plus de 18 ans.
En ce qui concerne le détournement de mineures, 06 cas ont été enregistrés par l’OPROGEM dont 5 cas déjà déférés. Ces séquestrations portent sur des filles ayant moins de 18 ans.
Sur le mariage précoce, les statistiques évoquent 7 cas déférés.
Enfin, il faut signaler que les zones les plus touchées par ces formes de violences, sont Dabompa, Dixinn, Gueckedou, Mamou, Boké, Labé , Dabola notamment.
Saidou Barry