A quelques heures de la célébration de la fête des femmes, Marie Gomez, directrice générale adjointe, de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance, et des Mœurs (OPROGEM), a exprimé sa colère face aux violences récurrentes perpétrées sur des femmes à travers le pays.
C’était au cours d’un entretien qu’elle nous a accordé, ce jeudi 07 mars 2019, dans les locaux de la direction de l’OPROGEM.
« Nous déplorons les violences faites aux femmes, nous ne pouvons pas accepter ces maux dont nous souffrons. Aujourd’hui, il y a des femmes qui sont empêchées de travailler par leurs maris. C’est une violence économique, ça ne doit pas continuer », a-t-elle martelé.
Marie Gomez a aussi déploré d’autres formes de violences que subies la femme guinéenne.
« Il y a aussi les cas de viol, de harcèlement, et même de violences verbales enregistrées dans les familles. Ça n’honore pas les femmes guinéennes », a regretté la directrice générale adjointe de l’OPROGEM.
Saidou Barry