Les ministres du budget, de l’économie et des finances, en compagnie de celui des Travaux publics, ont tconféré, mercredi avec les opérateurs économiques et les banques.
La rencontre qui s’est tenue dans la salle de conférence du ministère de l’économie et des finances, a porté essentiellement sur le Numéro d’Identification Fiscale permanente (NIFp), le décret d’application des assurances et la volonté de l’Etat d’émettre des d’emprunts obligataires, pour financer des projets d’infrastructures routières.
D’entrée, le ministre Ismaël Dioubaté, a exhorté les opérateurs économiques à régulariser leurs situations, en ce qui concerne leur immatriculation au NIF permanent.
Tout en annonçant une nouvelle rallonge de dix jours du délai pour se faire immatriculer, le ministre du budget a mis en garde tous ceux qui ne s’exécuteront pas, au-delà du 31 mars.
« On constate qu’à la date du 15 mars, qu’on a enregistré un total du NIF permanent régularisé de 3.889 et nous avons une estimation de 15.009 NIFp, à faire d’ici la fin de l’année 2019. Donc nous demandons humblement aux opérateurs économiques notamment à la chambre de commerce, de l’industrie, aux patronats, à ce que leurs adhérents acceptent d’aller régulariser leurs situations », a insisté dit le ministre du Budget.
Par la suite, le ministre de l’Economie et des Finances, qui s’est exprimé sur les emprunts obligataires voulus par l’Etat, a annoncé aux opérateurs économiques que l’objectif du gouvernement est de mobiliser 1.600 milliards de francs guinéens en deux tranches.
Un montant, une fois mobilisé, a assuré Mamadi Camara, sera utilisé dans le financement des infrastructures routières.
Al Hassan Djigué