Malgré le démarrage effectif des opérations de recensement des fonctionnaires enseignants, le SLECG n’exclut pas de boycotter le processus.
En cause, le refus, selon les responsables de ce syndicat, du ministre de l’enseignement supérieur, de permettre l’assainissement du fichier du personnel enseignant relevant de son département.
Accusant le ministre Abdoulaye Yéro Baldé, d’avoir catégoriquement refusé de respecter le protocole d’accord signé avec le gouvernement, le secrétaire général du SLECG pointe.
« Hier, on a envoyé une équipe pour le recensement au département de l’enseignement supérieur, le ministre Abdoulaye Yéro Baldé dit qu’il ne la reçoit pas, alors que, c’est tout le système éducatif qui est concerné par les opérations de recensement », fustige Aboubacar Soumah.
Choqué par l’attitude du ministre Yéro Baldé, le numéro 1 du SLECG n’exclut de boycotter le processus de recensement lancé lundi à Conakry, au cas où le chef du département de l’enseignement supérieur ne reviendrait pas à de meilleurs sentiments.
« Si aujourd’hui, il ne prend pas des dispositions pour recevoir les agents recenseurs, nous allons dès la semaine prochaine, arrêter le processus, arrêter tous les cours et mobiliser tous les enseignants et élèves au département de l’enseignement supérieur et demander son départ », menace Aboubacar Soumah
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