C’est une révélation qui accablerait le syndicat autonome des enseignants du supérieur. A en croire des informations confiées à mosaiqueguinee, de source très proche de la commission nationale d’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants, le SENAESURS, au même titre que d’autres structures syndicales non signataires de l’accord du 10 janvier, a effectivement reçu de l’argent, aux fins de déployer des agents pour faire superviser le processus de recensement entamé, il y a un peu plus d’une semaine et déjà bouclé dans la capitale Conakry.
Mosaiqueguinee est à même d’écrire que le SENAESURS, le SNE et le SLECG de Kadiatou Bah, ont reçu des moyens financiers, mis à disposition par le Chef de l’Etat, en vue du suivi de cette opération de recensement, aussi bien à Conakry qu’en province.
Selon nos sources, au moment de recevoir de l’argent, les responsables du SENAESURS, avaient marqué leur accord que le recensement ait lieu aussi au niveau du supérieur.
C’est quelques jours plus tard qu’ils se rebifferont en adressant un courrier à Dr Mamadou Alpha Bano Barry, président de la commission d’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants. Celui-ci leur rétorquera qu’ils se sont trompés de destinataire.
Que s’est-il passé entre temps? pour que les responsables de ce syndicat en viennent finalement à s’opposer à tout recensement dans les universités guinéennes.
Affaire à suivre !
Mosaiqueguinee.com