A peine amorcées, les opérations de recensement du personnel enseignant, auraient viré à un règlement de compte contre certains enseignants des écoles qui n’avaient pas souscrit au mot d’ordre de grève du SLECG.
Ce serait le cas de plusieurs écoles de la commune de Matoto, où le mot d’ordre de grève du SLECG, n’avait pas été suivi à la lettre.
Selon le secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE), le SLECG est en train de profiter de la situation, pour contraindre les enseignants de la république, à adhérer à leur syndicat.
« Les recenseurs du SLECG, profitent du recensement pour battre campagne et essayer de débaucher des enseignants qui militent en faveur du syndicat national de l’éducation et des autres structures syndicales, en vue de renforcer leur base sur le terrain et régler des comptes avec les écoles qui n’avaient pas suivi le mot d’ordre de grève », a accusé, jeudi Michel Pépé Balamou au micro de mosaiquieguinee.
Au sujet des écoles, victimes de ce prétendu trafic d’influence, le numéro 1 du SNE ajoute : « Au niveau du lycée Senghor et du collège Yaguine et Fodé, pour recenser 52 enseignants, ils sont allés de 09 heures jusqu’à 21heures, juste pour faire souffrir les gens tout en leur disant d’adhérer au SLECG. A Kipé 2, ils ont priorisé les enseignants syndiqués du SLECG », a-t-il déploré.
Au cas où des enseignants se plaindraient de menaces de la part des agents recenseurs, le SNE n’exclurait pas de sévir.
« Si d’aventure, nos syndiqués sont victimes de marginalisation ou de ségrégation, nous serons obligés de remonter la température pour nous faire entendre », a-t-il menacé.
Alhassane Fofana