Alors que le congrès de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) était programmé pour ce samedi, 02 février 2019, le président du parti, Jean Alfred Matos a dans un communiqué, annoncé le report de celui-ci à une date qu’il n’a pas précisé.
La décision a du mal à passer au sein du bureau politique national du parti, qui parle de communication fantaisiste de la part de Me Alfred Matos
Joint au téléphone par notre rédaction, Jacques Bonimy a souligné avec instance, que le congrès aura bel et bien lieu.
« C’est pas en relation avec le bureau politique, parce que les congressistes sont là maintenant… Donc, le congrès se tiendra demain et après-demain. Cela fait trois jours maintenant qu’il ne vient même pas au siège. Il s’assoit dehors là-bas pour faire des communiqués fantaisistes. Ce n’est pas responsable de sa part », a-t-il indiqué.
L’ancien commissaire de la CENI, parlera ensuite d’une sorte de démission de celui-là qui a pris les rênes du parti, après le décès de Jean Marie Doré.
« Au départ, il était d’accord pour le congrès. C’est lui-même qui a pris une décision pour mettre en place la commission d’organisation du congrès… C’est tout dernièrement qu’il a vu peut-être la vraie face du congrès et il s’est mis dans une résistance. C’est une sorte de démission de sa part parce que peut-être qu’il voit que l’issue ne sera pas favorable pour lui, il essaye de créer des problèmes », a-t-il laissé entendre.
A voir ce positionnement du bureau politique de l’UPG, l’on est tenté de dire que c’est certainement la fin du parcours de Me Alfred Matos, en tant que président dudit parti.
Abdourahmane Diallo