En grève générale depuis le 10 avril 2019, les travailleurs de la Compagnie du Développement des Mines Internationales Henan chine (CDM-chine), continuent d’exiger l’amélioration de leurs conditions de travail, avant de reprendre les activités dans cette société minière, située à Daramagnaki, dans Télémélé.
Joint ce vendredi 12 avril 2019, par le site mosaiqueguinee.com, un ingénieur géologue, du département technique de ladite société, par ailleurs membre du collectif des travailleurs grévistes, a égrené quelques conditions, pour lever leur mot d’ordre de grève.
« Nous exigeons un bon traitement salarial, l’enregistrement des travailleurs à la caisse nationale de la sécurité sociale, l’élaboration d’un plan annuel de formation pour nous travailleurs, la mise en place d’un comité de sécurité et d’hygiène, ainsi que l’application de la convention mine et carrière », a-t-il lancé au nom des grévistes, sous le voile de l’anonymat.
Il a plus loin dénoncé les « mauvaises » conditions de travail dont seraient victimes les employés de cette société minière.
« Elle a commencé son premier transport le 28 mars 2017. Depuis ce jour, les travailleurs souffrent énormément. Certains parlent d’esclavage dans le travail. On ne peut même pas réclamer nos droits. Il n’y a pas de contrat de travail. La société ne prend soin que de ses engins, alors que les travailleurs sont exposés, et nous, nous buvons l’eau des marigots et nous mangeons dans la poussière », a-t-il fustigé.
Pour la réaction de la direction de la société minière, CDM-chine, nos tentatives sont restées vaines.
Nous y reviendrons !
Saidou Barry
L’état doit prendre ses responsabilités face à ces sociétés privées. Toutes les sociétés qui ne respecteront pas le code de travail guinéen doivent être sacher .
Ils nous traitent comme des esclaves chez nous .
Le développement d’un pays ne serait effectif sans l’implication de fils , et comment s’impliquer quand tu travail dur et en retour tu ne reçois qu’un salaire de subsistance.