Depuis que le ton d’une révision ou d’un changement de la constitution, a été donné par le président de la république au siège du RPG arc-en-ciel, il y a plus de deux semaines en ces termes : « personne ne peut m’empêcher de consulter le peuple », ça s’agite dans tous les sens dans le camp présidentiel et chacun veut faire mieux pour taper dans l’œil du patron avide de la réalisation de son projet, pour l’heure trop controversé.
Les partisans, plutôt des opportunistes au flair aiguisé dans la duperie, se dévoilent avec des stratégies mal ficelées, de toute évidence.
On se précipite sur le terrain en vue de faire plaisir au patron.
Le forcing pour le moment présente des failles, du moins, à en juger par les meetings organisés à Forécariah et à Dubréka, qui n’ont pas été exempts de tout reproche notamment à cause du défaut de qualité des organisateurs improvisés membres de la commission basse-côtière de la révision de la constitution.
L’affluence squelettique dans ces meetings, qui est la conséquence du manque d’adhésion des populations des localités concernées, pour la plupart mécontentes de la gouvernance actuelle, est la preuve d’une stratégie défaillante mais aussi de la personnalité répugnante de ceux à la base de ces meetings.
Ailleurs, en Haute Guinée notamment, le combat s’annonce difficile, s’il doit être menés par des cadres ressortissants de ces localités pour la plupart, connus pour leur attitude égocentrique, répulsive de la population, mais qui sont pourtant des privilégiés de la gouvernance.
En dépit des réserves que chacun peut avoir de la gouvernance et des fondés du pouvoir, devant conduire le projet, sans conviction aucune, on se devoile du fait de la distribution d’argent et de la convoitise de postes juteux.
En attendant, bienvenue à la foire pour l’enrichissement sans limite avec un président qui n’est plus dans les dispositions de sanctionner de peur d’en rajouter à la frustration, ce qui pouvait mettre un bémol à l’allure prise en vue de la réalisation de son projet.
Mohamed