L’école primaire de caravansérail, située dans le quartier du même nom, est aujourd’hui envahie par les riverains.
Vendeurs, petits commerçants, mécaniciens, occupent de façon anarchique les lieux, selon un constat de notre correspondant. Ce qui, du coup, perturbe les cours.
Thierno Ousmane Camara, directeur adjoint de l’école primaire de caravansérail, témoigne.
« Il y a de cela belle lurette, des camions stationnent à l’école, on a lutté, mais on est fatigué. Il y a aussi des groupes de jeunes qui viennent jouer à la carte comme jeu et il y en a qui fument de la drogue, on a longtemps lutté contre ça mais en vain. Ces différentes pratiques néfastes impactent l’évolution des cours…Dès 11h déjà, on ne peut pas ouvrir les fenêtres et quand les fenêtres sont fermées, l’air ne peut pas rentrer ; tous les travailleurs de la gare-routière, viennent uriner derrière nos fenêtres et les vendeuses du riz aussi à coté, viennent déposer des débris sous nos fenêtres, franchement nous travaillons dans les conditions difficiles et ce lieu est devenu un dépotoir », a-t-il déploré.
Alerté de la situation, Ousmane Aissata 1 Camara, directeur préfectoral de l’éducation, s’est engagé à trouver des solutions à ce problème.
« Ce que nous avons vu, c’est un acte regrettable, on a compris que l’école se trouve dans une grande agglomération et qu’à côté il y a les garages mécaniques, les transporteurs à côté, donc tous ceux-ci sont incompatibles avec la vie de l’école. Ce que nous pouvons faire dans l’immédiat, d’abord j’ai donné l’ordre à la directrice à travers l’APEAE locale de l’école, élargie au quartier, une assemblée générale des parents d’élèves pour que les fenêtres et portes qui ont été endommagées, soient vite réparées, parce que l’école appartient à la communauté et la deuxième solution, c’est d’alerter les autorités communales, le syndicat des transports pour que la clôture soit totalement libérée et pour que l’école soit sécurisée », a-t-il proposé.
Siba Toupouvogui, correspondant régional de mosaiqueguinee.com