Suite à l’audit du fichier électoral effectué par la commission tripartite composée des personnels de la communauté internationale, des partis politiques ainsi que du gouvernement, des cas de corruption, ont été relevés par certains partis politiques, notamment l’UFR.
Selon son 2èm vice-président, le fichier électoral comporte des manquements.
« Sur le fichier électoral, il y a 1.574.300 personnes qui n’ont aucune référence en matière d’enregistrement… Ces personnes sont considérées comme étant des fictives », dénonce le député Ibrahima Bangoura au sortir de la traditionnelle réunion hebdomadaire du parti, ce samedi, 20 avril 2019.
Alors qu’approchent à grandes enjambées de cruciales échéances électorales, la troisième force politique exige du gouvernement la reprise du fichier électoral avant toute participation à une quelconque élection.
« Il faut que le fichier électoral soit complètement changé, c’est la condition pour qu’on aille aux élections », persiste le député Ibrahima Bangoura.
Désormais, en plus du débat autour de la constitution, vient s’ajouter celui de la contestation du fichier électoral.
Cette dernière pourrait être source de tensions, à l’orée des prochaines élections dans le pays.
Alhassane Fofana