La première session dite des lois de l’assemblée nationale guinéenne, s’est ouverte, ce vendredi 05 avril au palais du peuple, à Conakry, au terme d’une rentrée parlementaire mouvementée.
Suite à des actions de protestations enregistrées à l’occasion de l’ouverture de cette session, contre la prorogation du mandat des députés, l’opposant Faya Millimouno, leader du Bloc Liberal et certains de ses militants, ont été brièvement interpellés.
Réagissant à cette interpellation et dénonçant les ennuis judiciaires en perspective pour l’opposant Faya Millimouno, l’ancien ministre Me Abdoul Kabèlè Camara, estime que le leader du BL, a bel et bien raison de dire que cette prorogation est ‘’illégale’’.
Me Kabèlè Camara, se justifie, s’appuyant sur des textes de lois, à propos.
« La prorogation du mandat des députés, ne peut être demandée qu’à la suite des circonstances particulièrement graves. Où sont les circonstances particulièrement graves ? Consultez la loi sur la cour constitutionnelle. L’article 30 de la loi sur la cour constitutionnelle autorise la prorogation du mandat des députés. Le président de la République a cette possibilité de demander la prorogation, mais dans des circonstances particulièrement graves. Mais, il n’y a aucune circonstance particulièrement grave qui se présente à nous en ce moment. Tout est calme, il y a la paix. Il n’y a pas de guerre civile, il n’y a pas de tsunami, pas d’inondation, pas de cyclone », a expliqué l’opposant, président du RGD, dans un entretien à mosaiqueguinee.com.
Youssouf Diallo