A quelques jours du début du mois Saint de ramadan, les prix des denrées de première nécessité, flambent déjà sur les marchés de Conakry comme à l’accoutumée.
Dans quelques boutiques et magasins que notre reporter a sillonnés, ce mardi 30 avril, le sac de sucre qui se vendait à trois cent mille (300.000) GNF, se négocie désormais à trois cent dix mille (310.000) GNF.
Le sac de riz blanc appelé ‘’Bangladesh’’ revendu à 230.000 ou 270.000 GNF, il y a quelques jours, connait une augmentation de dix (10) mille francs guinéens, soit 240.000 ou 280.000, selon les différentes variétés.
Le bidon de 20 litres d’huile d’arachide, se vend ce jour à 205 mille francs et l’huile de palme à 200 mille francs guinéens.
« Ce n’est pas nous, s’ils augmentent là où nous prenons en gros, nous aussi, nous sommes obligés d’augmenter à notre tour pour ne pas perdre », nous a confié un commerçant rencontré dans sa boutique.
Pour les citoyens, cette augmentation de prix ne surprend guère.
« Vous-même, vous savez, chaque année, c’est comme ça, même si la majorité des commerçants sont des musulmans. Donc, l’augmentation des prix à chaque Ramadan, est devenue un quotidien chez nous », a dit, résignée Madame Diallo, mère de famille.
Aussi, les prix des condiments connaissent une légère hausse dans la plupart des marchés visités.
Une augmentation des prix des denrées de première nécessité, qui intervient après l’invite du groupe organisé des Hommes d’Affaire (GOHA) à l’endroit des commerçant, à ne pas augmenter de manière fantaisiste, les prix en ce mois bénis de Ramadan.
Aïssata Barry