Le phénomène de kidnapping, se propage de plus en plus en Guinée sous l’œil laxiste des autorités du pays.
Le lundi 29 avril, une femme du nom de Fatoumata Soumah, a été kidnappée en compagnie de trois autres personnes à Tanèné, dans la sous-préfecture de Dubreka.
La dame qui revenait d’un mariage à Fria, a croisé le chemin de ses ravisseurs dans cette localité qui l’ont envoyée par la suite dans un lieu jusque-là inconnu pour sa famille.
Lisez le témoignage de l’un de ses proches.
« Elle revenait d’un mariage à Fria où elle s’était embarquée jusqu’à Tanèné. De là-bas, elle a pris une autre voiture qui était une voiture personnelle en compagnie de trois autres personnes. C’est après le barrage au niveau du pont à l’arrivée de Dubréka, qu’elles ont perdu connaissance. Elles se sont réveillées dans une maison hermétiquement fermée. Quand elles sont arrivées là-bas, on leur a retiré leurs téléphones. Mais il y avait une autre dame qu’on a fait sortir pour la tuer, qui avait caché son téléphone quelque part là-bas. Le temps que les ravisseurs sont restés dehors, elle a pris ce téléphone de la dame qu’ils ont tué pour appeler sa fille qu’elle n’avait pas appelé depuis hier (dimanche), à 12h quand elle était à Tanènè et c’était ce lundi matin. Après une heure, elle a rappelé cette fois-ci avec le téléphone de ses ravisseurs pour nous dire qu’on leur demande de payer 50 millions pour la libérer et que si elle ne paye pas ce montant, qu’on allait la tuer elle aussi comme on a tué l’autre. Mais depuis ça, on n’a plus de ses nouvelles », a témoigné ce proche, sous couvert de l’anonymat.
Pour l’heure il n’y a aucune réaction des autorités visant à rassurer la famille de la victime, de leur volonté de retrouver la dame.
ML Cissé