Pour la crédibilité des prochaines élections législatives en préparation, la troisième force politique du pays, l’UFR, exige de la CENI, que plus d’un million et demi d’électeurs supposés être fictifs, et dont les noms figurent dans le fichier électoral, se fassent identifier à nouveau, pour disposer d’empreintes.
C’est le deuxième vice-président du parti, qui l’a martelé, ce samedi 04 mai, à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du parti, à son siège, à Matam.
« Il faut que toutes les personnes qui n’ont pas d’empreintes se fassent identifier à travers leur empreintes », a insisté Ibrahima Bangoura.
Si cela n’est pas fait, le N03 de l’UFR, se veut formel.
« Ceux qui n’arriveront pas à le faire, il faudrait tout simplement les enlever sur la liste. Cela voudrait dire que ces personnes-là n’existent pas », a-t-il laissé entendre.
A noter que l’assainissement du fichier électoral, semble être le principal point de préoccupations notamment des partis de l’opposition, dans la perspective de la tenue de prochaines élections.
La CENI, qui boucle ce dimanche, une retraite à Kindia, en est bien consciente.
Alhassane Fofana