Rencontrés en début d’après-midi de ce mercredi 1er mai 2019, à l’Hôpital Ignace Deen, des syndicalistes blessés lors des affrontements au palais du palais, ont crié leur indignation.
Le sentiment général qui domine chez ces blessés, la plupart issus des rangs du SLEcg, est celui d’un acharnement contre le SLECG et son secrétaire général, Aboubacar Soumah.
« On n’était venu pour représenter le SLECG, et soutenir les actions d’Aboubacar Soumah. Mais nous sommes brutalisés, violentés. Moi, j’ai été blessé à la tête et à l’épaule », s’est indigné un patient sous l’anonymat.
« Ils m’ont frappé avec des bâtons et des pierres, j’avais perdu connaissance. C’est ceux du SLECG qui sont ciblés », a ajouté une femme syndicaliste, qui recevait des soins.
Plusieurs autres blessés, n’ont pas fait mystère de leur colère, dénonçant des violences ciblées.
A souligner que les responsables de l’hôpital Ignace Deen, ne se sont pas prêtés à nos questions, pour le bilan provisoire.
Toutefois, notre rédaction a dénombré une dizaine.
Saidou Barry depuis l’hôpital Ignace Deen