Présente à la dernière conférence internationale du travail à Genève, la faction USTG-Conakry, a mis l’occasion à profit, pour dit-elle, mettre à nu les différentes violations des droits syndicaux et les percussions dont sont souvent victimes des responsables du mouvement syndical.
Une attitude, dénoncée notamment par sa faction rivale, l’autre USTG, celle dite de Mamou.
Pour répondre aux critiques, l’USTG-Conakry, via son premier vice-président, qui n’est autre que le camarade Aboubacar Soumah, par ailleurs secrétaire général du SLECG, est sorti de son mutisme pour éclairer la gouverne de l’opinion sur sa ligne de conduite.
« Nous ne sommes pas un syndicat du gouvernement, nous sommes un syndicat des travailleurs, qui nous ont élus pour les défendre et porter leurs revendications auprès du gouvernement. Quand nous sommes à un lieu qui nous permet de dénoncer les violations que nous avons subies dans notre pays, nous ne reculerons. Tant que nous sommes là, on se battra pour le respect des droits syndicaux en Guinée », a-t-il lancé, samedi, en marge d’une assemblée générale du SLECG, à Conakry.
Et de décocher cette flèche à l’endroit de leurs rivaux : « Le syndicat, ce n’est pas la bouche, le syndicat, c’est l’action, le syndicat, c’est la base et nous avons honorablement représenté les travailleurs de la Guinée », a-t-il fait savoir.
Alhassane Diallo