Alors que l’arrêt de la Cour d’appel de Conakry, est attendu le mardi 25 juin 2019, dans l’affaire l’opposant au directoire de l’UFDG, Bah Oury ne digère toujours pas la pilule amère que lui a administrée Cellou Dalein Diallo.
« Si c’est moi qui ne voulait pas revenir, j’aurais interjeté appel contre cette décision, mais c’est l’autre camp qui a dit non. J’ai toujours dis que je suis prêt à m’asseoir avec Cellou Dalein pour discuter, mais ils disent que la page de Bah Oury est déjà tournée », regrette-t-il, avant de mettre en garde ses anciens collaborateurs.
« Mardi prochain, nous prendrons nos responsabilités aux yeux de tout le monde. Pendant 2 ans et 3 mois, nous avons toujours attendu que la Cour d’appel tranche mais à chaque fois, il y a une chose qui glisse et qu’on renvoie à plus tard. Mais ma patience à des limites, et au-delà de ma vie, ma patience s’arrête et ne sera plus de mise, parce que nous allons prendre nos responsabilités », a-t-il averti.
Rendez-vous est donc pris pour après-demain mardi à la Cour d’appel de Conakry, pour savoir quelle conduite va tenir l’ancien opposant en exil.
Al Hassan DJIGUE