Les premières pluies ont été enregistrées à Boké le 16 mai dernier, et depuis la ville a changé de visage, à travers les ordures ménagères qui jonchent, la presque totalité des caniveaux du centre-ville.
Dans les grands carrefours, sur les rues, et autre endroits publics, partout les ordures sont visibles.
Certains profitent même pour jeter leurs ordures, chez les voisins, surtout en cette période hivernale.
Le cas du lycée Filira, le plus grand établissement de la commune urbaine Boké, est une illustration dramatique de cette situation.
En effet, ce lycée, si rien n’est fait rapidement, est en voie de devenir un véritable dépotoir public géant, d’ordures de tous genres.
A Boké, les premières pluies sont synonymes d’inquiétude, dans ce sens qu’elles peuvent être à l’origine de bien de maladies hydriques.
La question a été au centre des préoccupations du conseil communal de Boké, récemment installé dans ses fonctions.
Objectif faire de la ville où il fait bon à vivre, malheureusement cette ambition tarde à se concrétiser.
Bien que, l’incivisme des citoyens continue de gagner du terrain, l’assainissement reste et demeure une affaire de tous.
Abdoulaye Keita