La présence des dames Makoura Onipogui de la frange l’USTG-Abdoulaye Camara et de Kadiatou Bah, secrétaire générale de l’autre version du SLECG, à la 108ème conférence internationale du travail, qui se tient à Genève (Suisse), ne laissent pas indifférent l’autre frange de l’USTG dirigée par Abdoulaye Sow.
S’appuyant sur le courrier qui leur a été adressé par la confédération syndicale internationale, Mohamed Bangoura, responsable de la communication du SLECG affirme que les deux Dames, n’ont reçu aucune invitation de la CSI pour participer à cette rencontre internationale.
« Makoura Onipogui et Kadiatou Bah n’ont reçu aucune accréditation les invitant à participer à la conférence internationale du travail. Elles sont là-bas sous la protection du camarade Amadou Diallo de la CNTG, qui est vice-président de l’OUSA, organisation de l’unité syndicale africaine, qui se serait battu pour que les deux y participent », a-t-il fait savoir dans un entretien avec notre rédaction.
Pour lui, la présence à Genève de ces dames syndicalistes, ne tient qu’à la fonction qu’occupe le secrétaire général de la CNTG au niveau continental.
« Elles ne sont pas là-bas en tant que représentantes d’un syndicat ou de l’USTG, elles sont sous-couvert d’Amadou Diallo et au nom de l’OUSA », a-t-il tranché.
Enfin, il précise que la CSI, est une confédération responsable qui ne peut se permettre de donner des accréditations à deux organisations d’un même nom.
« Elle ne reconnaît que le congrès qui s’est tenu au palais du peuple ici à Conakry », soutient mordicus le chargé de la communication du SLECG.
Alhassane Fofana