En Guinée, le débat au sujet d’un changement de constitution tel que voulu par le camp présidentiel, continue d’occuper le devant de l’actualité.
Dans la bataille politique qui oppose partisans et opposants à ce projet, la question de l’opportunité de doter le payer d’un nouveau texte fondamental, alimente les débats.
Beaucoup en sont à se demander, pourquoi aller maintenant à un changement constitutionnel, à seulement un an de la fin du second et dernier mandat de l’actuel Chef d’Etat Alpha Condé ? la question divise.
A ce propos, lors d’une conférence de presse, en milieu de semaine, à Conakry, le Parti Guinéen de la Renaissance, une formation politique alliée au parti présidentiel, a tenté d’apporter une réponse à cette lancinante question.
« En réponse à cette question, la constitution du 07 mai 2010 ne prévoit aucune période précise pour la révision ou l’amendement constitutionnel », ont tout simplement affirmé les responsables de cette formation politique.
« L’opportunité d’une telle initiative revient de droit au président de la république et aux députés de l’Assemblée nationale, conformément à l’article 84 de la constitution », ont-ils précisé, dans une déclaration rendue publique, ce jour.
Mieux, les dirigeants du PGR, ont rappelé que la constitution en vigueur, celle de Mai 2010, contiendrait des insuffisances, aussi qu’elle n’a pas été soumise au peuple par référendum, qui nécessitent qu’elle soit changée.
« Elle contient d’énormes insuffisances et d’anomalies qui font qu’elle doit être obligatoirement révisée », a justifié Ibrahima Sory Condé, président du PGR.
Mamadou Sagnane