Les guinéens ont célébré, ce mardi l’Aïd-El Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan.
A cette occasion, et pour l’une des rares fois, le Directeur national des impôts, a accompli son devoir religieux loin de son Fria natal, auquel il reste très attaché.
C’est à la mosquée de Sangoyah-Cité, dans la commune de Matoto, que Aboubacar Makissa Camara, a accompli son devoir religieux.
Pour le devoir de mémoire, celui d’honorer celle de son père décédé, il y a quelques mois, qui a été longtemps imam dans cette mosquée, le patron de l’administration fiscale guinéenne, s’est privé de ce qu’il s’est imposé comme un principe, celui d’être aux côtés des friakas à de pareilles occasions.
Justement, avec beaucoup d’émotion, Makhissa l’a évoqué après la prière.
« Ma pensée et mes prières vont à l’endroit de mon père décédé, il y a quelques mois. Au même moment, l’année dernière, nous étions ensemble, et je sais qu’il avait à cœur cette mosquée où il a été imam pendant longtemps. Je suis resté, c’est aussi pour honorer la mémoire de cet homme qui a été pour moi un père modèle », a-t-il laissé entendre.
« Permettez-moi en ce jour de pénitence, de réaffirmer toute ma disponibilité et ma reconnaissance au Président de la république à qui je formule mes vœux les meilleurs. Les mêmes vœux à son premier ministre, chef du gouvernement Dr Ibrahima Kassory Fofana, aussi à mon ministre Ismael Dioubaté ainsi qu’à tous les travailleurs de l’administration fiscale qui m’ont permis de mener à bien les réformes majeures dans ce secteur. Je profite de l’occasion également pour inviter les guinéens à la culture de la paix et de l’unité nationale pour un développement harmonieux suivant les idéaux du Pr Alpha Condé », a ajouté le directeur national des impôts.
Alhassane Sidibé