Selon l’antenne régionale du FNDC-Nzérékoré, organisatrice de la manifestation contre un projet de troisième mandat pour le président Condé, la marche de protestation, empêchée le jeudi 13 juin, a été réprimée par les forces de police et de gendarmerie.
En plus des cas de blessés enregistrés ce jour de marche, plusieurs membres du FNDC ont été arrêtés alors que de nombreux autres seraient recherchés par les services de sécurité.
Face à ce qu’il qualifie d’entrave à la liberté de manifester, consacrée et garantie par des dispositions constitutionnelles, Me Salifou Béavogui, avocat du FNDC exige des autorités la libération immédiate de ses clients et la fin des persécutions.
« Je proteste avec la dernière énergie contre les arrestations arbitraires, les persécutions, les menaces, les intimidations contre les membres du FNDC-Nzérékoré. Je souhaite que cela s’arrête immédiatement en tant que légaliste, mes clients n’ont n’obéi qu’aux dispositions de la constitution », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Me Béa a, au micro de mosaiqueguinee.com ce samedi 15 juin 2019, réclamé que le procureur du tribunal de première instance de N’Zérékoré, déjà saisi d’une plainte régulière, engage des poursuites contre le gouverneur, le préfet et le maire de Nzérékoré, pour dit-il : « entrave à la liberté de manifester et abus d’autorité »
Alhassane Fofana