La semaine dernière, le ministère des télécommunications a organisé le salon du numérique et de entrepreneuriat.
De l’analyse de certains guinéens qui ont du mal à avoir une meilleure lisibilité des actions menées par le premier responsable de ce département depuis sa nomination en toute pompe, car présenté à l’opinion qui le connaissait de très peu comme un expert dans le domaine pendant que c’en est pourtant pas une, ces guinéens qui ont estimé que c’est juste une manière pour l’intéressé de marquer les esprits en donnant un sens à sa gestion contestée.
Moustapha Mamy Diaby, car c’est bien de lui qu’il s’agit, en bon opportuniste, a donc profité de la présence de son patron, qui est le seul à pouvoir expliquer son maintien prolongé à son poste, pour renforcer son règne qui semble, de toute évidence balbutiante (les derniers décrets de restructuration du département en font foi).
Guidé par cette obsession, l’ancien directeur de l’ARPT, fera dans la flagornerie en citant aussi une litanie d’actions à son actif, jugées pour la plupart, totalement décalées de la réalité, par un chef qui a refusé de céder à cette mise en scène.
Dans le but de s’attirer l’affection de son patron, le ministre, ce jour apparemment trop surexcité, dans ses propos du genre « nous disons des choses derrière vous monsieur le président, qu’il est accessible, tout le monde peut lui envoyer des messages… j’ai la confiance de celui qui est le bulldozer et qui viole tout les protocoles… », débordant de flagornerie, aurait réussi à vexer le président.
Dans l’entourage d’Alpha Condé, au-delà des contre-vérités que leur patron se devait de rectifier, les propos du ministre, disent-ils, faisant passer le président d’anar, valaient un recadrage.
D’où la réaction amère de ce dernier qui a fait subir à son ministre une trop grande avanie, en opposant à l’autosatisfaction de celui-là, la réalité pas très reluisante de sa gestion.
Sous d’autres cieux, cela suffit pour se rendre compte qu’il est temps de partir. On ne doit pas se leurrer avec Mamy, il restera malgré tout.
Lamine Mognouma Cissé