L’affaire des 27 000 tonnes de riz dont une partie était pourrie qui remonte depuis 2012- 2013 entre la société d’import-export HAMANA S.A, une commerçante togolaise et les sociétés Safricom et Transco, fait toujours parler d’elle.
Ce lundi 29 juillet 2019, le PDG da Hamana S.A Mohamed Kourouma animé une conférence de presse à Conakry pour fustiger ce qu’il appelle de manigances orchestrées par des cadres de l’Etat visant à ternir l’image de sa société afin de l’empêcher à être en possession d’un montant qui le revient. Il a également dénoncé le rôle selon lui de l’ancien ministre du commerce Marc Yombouno a joué dans cette affaire.
Il explique que le navire qui transportait leurs marchandises à l’époque en provenance de l’Inde, au lieu d’UN mois comme habituellement, celui-ci a passé 8 mois en haute mer. A cause de ce retard, une bonne partie de ce riz qui était superposée à fini par pourrir.
Ce navire transportait 27 000 tonnes de riz. 8 500 tonnes pour la commerçante togolaise et 18 500 tonnes pour la société Hamana.
« Arrivé à Conakry, le propriétaire du bateau a dit que son navire n’est pas en bon état et qu’il ne peut donc pas aller au Togo. On a ainsi décidé que la marchandise soit débarquée ici en Guinée et que Hamana la revendre et restituer la togolaise son argent qui s’élève à 4 millions de dollar. Nous avons donc établi une facture à cet effet au bureau de Transco, et la dame est repartie au Togo. Maintenant quand le navire a accosté, on a trouvé que toute la marchandise qui était en bas n’était pas bonne. J’ai appelé la femme togolaise qui est venu, nous avons ensemble fait le constat et nous avons saisi le bateau. Du coup, nous avons résilié le contrat de vente à propos des 4 millions de dollars et la femme est définitivement rentrée. Mais cinq (5) ans après c’est-à-dire en 2018, c’est Transco qui se mini de cette facture pour aller voir la dame et la convaincre de venir nous réclamer son argent en disant que Hamana a des démêlés avec son président… alors que nous ne devons rien à la dame », a-t-il expliqué.
Il dénonce ainsi Marc Yombouno, à l’époque ministre du commerce à qui soutient-il le chef de l’Etat avait confié la gestion du dossier, d’avoir dit au président que Hamana reconnait devoir 4 millions de dollars à la togolaise « alors que ce n’est pas vrai ».
Par ailleurs, Mohamed Kourouma qui laisse croire que ce bateau qu’ils avaient saisi a été relaché à leur grande surprise par Transco sans leur accord, réclame 51 milliards 400 millions GNF à Transco et à Safricom pour les 27 000 tonnes de riz de Hamana.
« Toutes les tractations que mènent Tranco et de Safricom, visent à amener Hamana à abandonner cette affaire de riz », affirme-t-il.
« Nous sollicitons très humblement, auprès de son Excellence monsieur le président de la République, à l’image du président togolais, de diligenter une enquête auprès des services compétents afin de faire jaillir la vérité », a lancé les responsables de la société Hamana S.A.
Mamadou Sagnane