Le baobab s’en est allé, notre sage de la constitution…
KELEFA, en Maninka, dans sa sémantique directe, signifie « LE PÈRE DE LA GUERRE« . Digne héritier des vraies valeurs de la Guinée du camarade Ahmed Sékou Touré, petit-fils de l’Almamy Samory Touré dont il porte d’ailleurs le nom dans la forme péjorative (cf.…l’histoire de l’Almamy), Kèlèfa Sall, a toujours su conserver, de préférence, la culture du Manden, précisément, celle de Siguiri, localité qui lui a véhiculé sa première éducation, symboliquement morale.
L’homme de Siguiri est surtout connu par sa règle directrice infaillible : la loyauté, le courage, la sincérité, l’honnêteté…pour sauvegarder la dignité sans laquelle l’homme perd le sens vrai de l’existence humaine et sociale.
L’ami de la vérité, a toujours privilégié ce chemin digne dans le service loyal de la NATION qui l’a vu naître et grandir : la Guinée.
« Lui, il vous a humilié, l’opposition vous a abandonné, et vos camarades magistrats vous ont trahi »
Mais pour lui, je ne suis pas surpris, non pas du tout car son vrai nom, c’est « Kè lown ».
Ce Monsieur n’a jamais aimé l’élite Malinké.
Ce monsieur, a utilisé notre communauté pour avoir ce qu’il a toujours rêvé d’avoir, durant toute sa vie.
Ce monsieur est la seule personne sur cette terre, qui humilie ses amis et approche ses ennemis.
Ce monsieur n’est pas reconnaissant
Ce monsieur est un ingrat.
Ce monsieur n’a pas pu honorer la mémoire de Noubakary Condé, un gendarme injustement condamné à perpétuité par Doura Chérif, sous le régime Conté, et finalement décédé en prison.
Ce monsieur n’a pas pu honorer la mémoire de Facinet Beavogui, un digne fils, intellectuel de Macenta tué dans sa douche à Abidjan alors qu’il était en exil forcé à cause de lui.
Ce monsieur a traité Sékou Savané, de borgne devant le peuple de Guinée, alors qu’il a perdu son œil à cause de lui.
Ce monsieur n’a pas pu honorer l’âme de N’fa Djelimandjan Dioubaté, maltraité par les militaires à Kankan et qui succomba à ses blessures, évacué en France, 4 mois durant, sans bénéficier de la moindre attention ou visite de lui ni de son parti.
Ce monsieur, a écarté nos intellectuels qui subissent encore le poids de l’humiliation, par sa haine et son égoïsme contre eux. Je veux nommer, entre autres, Ousmane Kaba, Fall François Louseny, Sékou Savane, Siaka Barry, Mahmoud Cissé etc.
Par contre, il mange dans le même bol aujourd’hui que ceux qui ont voulu lui ôter la vie, comme Tibou Camara, Bouréma Condé, le tyran de Banankoro et Mandiana, Kassory qui l’insultait comme un gamin, Mouctar Diallo, Aboubacar Sylla, etc…..
Mais qu’il retienne tout simplement qu’il a à faire à un peuple guerrier dont mêmes les plus jeunes comme je suis, ne vont jamais le laisser nous faire piétiner par les autres comme il le prétend.
Le peuple se souvient et se souviendra pour toujours de votre discours, ciselé dans le marbre de l’histoire, prononcé à l’endroit de monsieur Alpha Condé lors de son investiture en 2015.
« Ne nous entourons pas d’extrémistes, ils sont nuisibles à l’unité nationale. Évitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance. Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes. Car, si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant ».
Merci pour tout et le peuple responsable de Guinée promet de poursuivre votre œuvre sur le chemin de la démocratie et de la bonne gouvernance comme cela vous tenait à cœur.
Que les hypocrites et idiots politiques, cessent leurs témoignages diaboliques et irresponsables sur la dépouille de l’homme de dignité et d’honneur.
Arrêtez vos bêtises et idioties infondées et foncièrement loin, très loin d’ailleurs de la sincérité. Laissez partir notre Kèlèfa dans la tranquillité, pour atterrir paisiblement dans le paradis céleste ; puisque le peuple de Guinée espère que le tout puissant Allah lui ouvrira ses portes.
Considérant que la terre de Guinée, celle que tu as tant servi avec tant de loyauté te sera légère, nous pleurerons à jamais ta disparition tragique.
Ami du peuple, KELEFA SALL, pars avec fierté, car nous te rassurons que tes idées seront pérennisées pour le respect scrupuleux de la démocratie et ses principes.
Pour confirmer que t’es déjà dans l’histoire de la Guinée à travers ton discours historique en présence de plusieurs de chefs d’Etats africains, nous concluons avec ce raisonnement de John Irving : « le Président est élu pour faire respecter la constitution et, plus largement, pour faire respecter la loi ! … Il n’a pas le droit d’agir au-dessus des lois, il est censé nous servir d’exemple ! ».
Un guerrier ne meurt jamais, il se repose.
AUREVOIR MAÎTRE ET REPOSE EN PAIX DANS LE MONDE PARFAIT !
Par ton jeune frère, Moussa Tatakourou Diawara, depuis Paris.