Les commerces, pharmacies et boulangeries, sont fermés depuis ce lundi matin, 1er juillet, a-t-on constaté dans la ville minière de Fria.
En cause, les opérateurs économiques de la place ont décidé d’entrer en grève contre les factures trop élevées d’électricité en fermant tous les lieux de négoce, ce, pour exprimer leur désapprobation face à ce qu’ils considèrent à tort ou à raison, comme un « système de vol sur facture », organisé par le service commercial de l’agence locale de l’EDG.
Ces derniers estiment exorbitantes et disproportionnées, les factures qu’on leur exige de payer.
« On en a marre ! Les factures qu’on nous exige de payer sont trop élevées. Le coût de l’électricité a complètement explosé à Fria ces derniers temps et les commerçants sont les plus accablés par cette situation. Moi, particulièrement, j’avais l’habitude de payer 38 mille francs guinéens, aujourd’hui, on exige à ce que je paie plus de 400 mille francs. Il y en a, à qui, on demande de payer 500 mille voire 700 mille de nos francs. C’est pourquoi, tous les commerçants de Fria ont décidé de fermer les boutiques et magasins ce lundi matin », s’est exprimé, dépité, un commerçant du grand marché de Fria.
Dans la matinée de ce lundi, seuls le marché aux légumes, les banques et assurances ont tourné.
Ceux-ci affichent une affluence ordinaire, même si, l’inquiétude reste perceptible chez de nombreux consommateurs locaux qui appellent les autorités communales à vite réagir.
« Je me suis réveillée ce matin avec une rupture de pain. C’est plus loin en remontant au marché pour faire mes courses que je me suis aperçue que la crise était bien profonde puisqu’arrivée là, j’ai compris que presque toutes les activités économiques sont perturbées. C’est compliqué pour nous et surtout les enfants qui ne comprennent pas la crise. C’est pourquoi, nous appelons les autorités à vite réagir afin d’éviter à ce que la crise perdure », s’inquiète une ménagère interrogée au plateau, cœur de la ville de Fria.
Pendant que les activités demeurent quasi paralysées au centre-ville de Fria, les autorités municipales s’activent sur le terrain et œuvrent tant bien que mal à rapprocher les différentes parties.
A rappeler que toutes nos tentatives de joindre le directeur de l’agence EDG de Fria sur le sujet, sont restées vaines.
Nous y reviendrons !
Samuel Camus