Pour répondre aux préoccupations des populations en matière d’infrastructures et d’emplois dans le pays, le gouvernement guinéen, s’est lancé dans une vaste campagne de séduction des bailleurs de fonds pour le financement d’un mégaprojet.
Ce méga projet appelé PNDS, présenté par l’Etat guinéen aux partenaires au développement, malgré tous les handicaps liés à son contenu peu enviable, a reçu des promesses de financements à hauteur de 21 milliards de dollars. C’était lors de la réunion avec le groupe de contact à Paris, il y a 3ans.
Jusqu’en 2020, la Guinée doit convaincre les donateurs, pour la mise à sa disposition de fonds proportionnellement au coût de réalisation de projets bancables qu’elle aurait concoctés.
A moins de 2 ans de la fin de l’échéance, c’est toujours le statu quo. Un véritable contraste avec des discours qui s’inscrivent dans un programme de communication gouvernementale.
Les gens qui sont versés dans le dossier, en sont très pessimistes. Ceux-ci, parlent d’une grosse illusion vendue par une chef d’orchestre en l’occurrence la ministre du plan et du développement économique, qui a du mal à se situer dans le projet. Ils veulent bien nommer cette ancienne cadre de la banque africaine de développement, plutôt cette ancienne manager à la BAD.
Ce sont ces cadres dans cette banque africaine, qui s’occupent de petits programmes dans les pays et qui sont sous la tutelle d’un divisionnaire, qui, à son tour, rend compte au directeur et ainsi de suite.
Tenez-vous bien, pour avoir une lisibilité du projet en question, rapportent nos sources, les partenaires auraient souhaité son morcellement.
Pire, à moins de 2 ans de la fin du moratoire, on parle encore de réunions des partenaires pour la mobilisation et le financement des projets qui « ne tiennent pas à grand-chose », nous a-t-on fait remarquer.
En attendant, ceux qui rêvent de voir ce projet se réaliser, peuvent se consoler avec l’ANAFIC.
Mohamed