La loi de finances rectificative (LFR) 2019, a été présentée dans ses grandes lignes, ce lundi 19 août 2019, devant l’Assemblée nationale, par le ministre guinéen en charge du budget, Ismael Dioubaté.
Dans ce budget rectificatif, des ajustements ont été opérés en recettes tout comme en dépenses au niveau du solde budgétaire.
En termes de recettes, celle-ci y compris les dons, sont estimées à 19 mille 714,96 Mds contre une prévision initiale de GNF 19. 332,10 Mds, soit une augmentation de GNF 382, 9 Mds (1,98%).
Les recettes intérieures augmentent de 452,40 Mds (2,60%) dans le projet de budget révisé par rapport à la Loi de finances initiale.
Cette augmentation, a déclaré le ministre, provient principalement des autres recettes pour 846,50 Mds, dues essentiellement aux recettes exceptionnelles tirées du passage en 4G de la société Orange-Guinée.
Par ailleurs, au niveau des recettes du secteur minier, les prévisions ont été ramenées à 2 mille 675,2 Mds contre une prévision initiale de 2 mille 934,3 Mds.
Ismael Dioubaté, a soutenu que la baisse de 259,10 Mds, s’explique principalement par la diminution des contributions attendues de la SAG pour des raisons de procédure de compensation et de la CBG pour la prise en compte de l’alimentation des villages de Kamsar en électricité.
Les prévisions des recettes des régies financières, se présentent ainsi qu’il suit par rapport à la loi de finances initiale (LFI) :
Direction Nationale des Impôts : 7 mille 866,15 Mds contre 8 mille 665,09 Mds (soit une baisse de 9,22%).
Direction Nationale du Trésor : 2 mille 069,55 Mds contre 1 mille 225,88 Mds (soit un accroissement de 68,82%)
Direction Générale des Douanes : 8 mille 047,51 Mds contre 7 mille 806,33 Mds (soit une augmentation de 3,09%).
Dépenses :
Les dépenses sont évaluées à 23 mille 120,27 Mds contre une prévision initiale de 22 mille 313,40 Mds, soit une augmentation de 806,9 Mds (3,6%), a indiqué le ministre du budget.
L’augmentation des dépenses est imputable au dépassement enregistré sur les dépenses courantes pour 1 mille 456,4 Mds (11,5%), a-t-il justifié.
Au titre des dépenses d’investissement, Ismael Dioubaté, a affirmé que la diminution de 604 Mds, enregistrée, provient du financement des investissements sur ressources extérieures pour 118,00 Mds et le reste sur les dépenses d’investissements sur financement intérieur.
Mamadou Sagnane