Les radios privées de Guinée, sous l’égide de l’URTELGUI, appuyées par le syndicat de la presse professionnelle et les associations de presse, tenait, ce jeudi 29 août, une synergie ensemble, pour dénoncer les assauts lancés contre la loi sur la liberté de la presse, dans le cadre des poursuites judiciaires contre des journalistes.
Au cours de ce programme commun, beaucoup d’observateurs et même certains hommes de médias, pensaient que les professionnels du micro et de la plume, donneraient la parole à Dame Doussou Condé, en raison du fait que c’est à cause d’elle que deux journalistes de Lynx Fm, sont devant la justice.
« Dans l’organigramme, il n’était pas prévu de donner la parole à Doussou Condé. Parce que, faut-il le rappeler, la synergie n’est pas une sorte de réplique ou de bras de fer qu’on veut lancer entre la presse et les autorités. C’est plutôt pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale. Certes, elle est la principale cause des convocations de nos confrères de Lynx, mais le contexte dans lequel nous sommes maintenant, Doussou est petite dans l’affaire. C’est toute la presse qui est aujourd’hui menacée dans son exercice », a expliqué Mohamed Barry, secrétaire chargé de la mobilisation du Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG).
Il faut rappeler que c’est suite à une récente intervention de Dame Doussou Condé, ancienne militante du parti au pouvoir, chez nos confrères de Lynx FM, que les ennuis judiciaires du doyen Diallo Souleymane et de Aboubakr, ont commencés.
MohamedNana Bangoura