En dépit d’une grève dont il est à l’origine et qui a secoué l’école guinéenne, durant trois mois, le SLECG d’Aboubacar Soumah, continue de rejeter toute responsabilité par rapport au taux d’échec élevé, enregistré cette année aux différents examens nationaux notamment au Bac unique.
Selon son premier responsable, c’est plutôt la politisation à outrance du processus de déroulement des examens, qui aurait impacté les résultats de cette année.
« C’est le militantisme qui a prévalu dans tout le processus de déroulement des examens. Depuis le choix des sujets, le choix des surveillants, le choix des correcteurs jusqu’aux superviseurs… tous sont des militants du RPG. Les enseignants compétents sont mis de côtés et remplacés par les militants », a-t-il déploré.
Pourtant nombreux sont ces citoyens, élèves, parents d’élèves et autres qui, au sein de l’opinion, soutiennent que ce taux d’échec élevé, est consécutif de la grève déclenchée par le SLECG.
Une accusation que balaie Aboubacar Soumah d’un revers de la main gauche. Pour lui, ce sont plutôt des zélés qui accusent son mouvement.
« Ce sont des zélés, des militants qui nous accusent de cela. Sinon, ni la population ni les élèves encore moins les parents d’élèves, ne peuvent nous accuser, parce que tout notre souhait a toujours été de donner la bonne formation aux enfants, c’est pourquoi nous faisons à ce que ceux-là chargés de les former soient bien motivés », a-t-il indiqué.
Alhassane Fofana