Accusé d’avoir refusé une proposition de revalorisation substantielle sur différentes primes des enseignants, lors des dernières négociations avec le gouvernement, Aboubacar Soumah, réagit et dément.
D’entrée, le secrétaire général du SLECG révèle, qu’aucune proposition, allant dans le sens du réajustement des primes des enseignants, ne lui a été faite par le gouvernement guinéen.
« Ce sont des fausses allégations, je n’ai jamais été saisi d’une proposition de la part du gouvernement… C’est nous qui avons agi afin que ceux qui se trouvent dans les zones 4, bénéficient de primes spéciales, ce, pour les motiver à partir dans des coins reculés et aujourd’hui, la plupart d’entre eux ne parviennent pas à percevoir leurs primes d’éloignement », a-t-il écarté.
D’ailleurs, Aboubacar Soumah, rappelle à qui veut l’entendre que le combat du SLECG, ne vise pas une revalorisation des primes, plutôt celle salariale.
« On a toujours dit que ce ne sont pas les primes que nous voulons qu’ils augmentent, parce que ce ne sont pas les primes qui vont accompagner les enseignants à la retraite, mais plutôt le salaire », a-t-il fait savoir.
Enfin, il s’est targué d’avoir été à l’origine du combat qui a permis aux enseignants d’obtenir 80% de leur salaire indiciaire, une fois mis à la retraite.
Alhassane Fofana