Venu apporter à son tour son soutien au journaliste Abubakr, de la radio Lynx FM, convoqué à la DPJ, le président de l’URTELGUI, a aussi dénoncé la procédure son confrère et demandé que le dossier soit transféré devant le procureur.
« Ce sont des méthodes d’intimidations d’un autre âge et le 1er journaliste guinéen (Diallo Souleymane du Lynx) à être convoqué en 1995 dans ce pays, est aujourd’hui encore dans les mains de la police », a pointé Sanou Kerfala Cissé, devant la presse.
Plus loin, le patron de l’URTELGUI, a estimé qu’actuellement les hommes de médias guinéens et les tenants du pouvoir, ne conjuguent pas le même verbe.
« Nous condamnons la procédure, parce que c’est le travail d’un procureur. Ce n’est pas celui d’un officier de police judiciaire surtout que la plainte est un peu évasive, on ne comprend absolument rien, parce qu’on parle de l’article 105 de la loi L002 et aussi de la loi L0029 de 2016 qui concerne la cybercriminalité. Une loi ordinaire ne peut pas surplomber une loi organique. Nous demandons à ce que le dossier soit transféré devant le procureur de la république. Un journaliste n’a pas sa place dans une gendarmerie, dans un commissariat, dans la direction nationale de la police judiciaire », a-t-il relevé.
A noter que depuis le début de cette année, environ une dizaine de journalistes ont fait l’objet de convocations assorties de procès, venant de hauts commis de l’Etat.
Al DJIGUE