La direction générale de la société nationale des chemins de fer de Guinée (SNCFG), n’a pas mis du temps à réagir, après les informations faisant état d’envoi en Guinée, de voitures datant de 1960, dans le cadre du projet de second train de passagers, dénommé « Dubreka Express ».
Dans un communiqué parvenu aux médias ce mercredi soir, la SNCFG, a indiqué que plusieurs missions de vérification de l’état technique des quatre wagons et de leur conformité aux voitures, pour le complément desquelles ils ont été achetés ainsi que des normes sécuritaires ont été effectuées par des cadres et techniciens Guinéens.
Le même communiqué précise par ailleurs que les voitures dont il s’agit ont totalement été révisées et remises à neuf et seront utilisées sur la ligne Friguia, une voie métrique, construite sur la base des anciennes normes de réalisation de voies ferrées et pour lesquelles de nouvelles voitures ne se construisent plus. Nécessitant ainsi selon la direction générale de la SNCFG, l’usage d’anciens wagons adaptés à ce type de voie.
La direction soutient que pour des machines ferroviaires de ce type, la longévité est beaucoup plus importante et peut atteindre en moyenne plusieurs décennies.
Cependant, ce qui retient l’attention dans ce communiqué, c’est le fait que la direction générale de la SNCFG, annonce un dernier contrôle technique pour dit-elle s’assurer à nouveau de leur état technique, conformément aux normes internationales de sécurité admises en matière de transport ferroviaire.
Pourquoi refaire un contrôle technique sur des engins qui ont été pourtant inspectés par des cadres et techniciens de la SNCFG, comme le prétend la direction générale des chemins de fer ?
Et même si les voitures et les wagons représentent un danger réel pour la sécurité des usagers, la direction générale de la SNCFG, aura-t-elle l’audace de le faire savoir à l’opinion, alors que les engins sont déjà sur place ?
Ce sont en tout cas, autant de questions que se posent de nombreux observateurs.
Mosaiqueguinee.com