Ouvert mardi à Conakry par le ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique, l’atelier de vulgarisation de la nouvelle loi portant sur le droit d’auteur en Guinée, s’est achevé ce mercredi 25 septembre.
À l’issue de 2 jours de formation intense, les 110 acteurs du monde culturel guinéen, outillés sur les nouvelles dispositions de la loi, se disent satisfaits et bien outillés, sur le domaine qui est le leur.
« Depuis 39 ans, on attendait ce nouveau-né qui favorise le droit et qui protège les artistes. Car, un artiste doit se nourrir de son art. Il y a des pays limitrophes qui se sont développés avec cette base, pourquoi pas nous, la Guinée aussi ? Il y a des informations qui sont très importantes qu’on a reçues aujourd’hui et on est très heureux de participer à cette rencontre. Avoir une telle loi peut nous protéger et nous encourager à travailler aussi pour pouvoir préparer notre avenir à long terme », a confié Sékouba Kandia Kouyaté, artiste, chanteur et compositeur.
En représentant le ministre de la culture à cette cérémonie de clôture, le conseiller juridique du ministre Bantama Sow, a expliqué l’impérieuse nécessité de maîtriser la notion de droit d’auteur, l’objectif fondamental du présent atelier.
« N’est pas spécialiste de droit d’auteur qui le veut. Les magistrats de l’ordre judiciaire, ne maîtrisent pas le droit d’auteur, la piraterie telle que définie dans le code pénal et la piraterie consacrée par nos textes de loi sur la propriété littéraire et artistique, ne sont pas les mêmes. C’est pourquoi, dans cet atelier, on leur a fait appel pour qu’ils s’approprient des dispositions pertinentes de la loi, pour qu’ils puissent véhiculer le message, pour qu’ils puissent avoir un substrat pour juger », a précisé Me Kerfala Makanera.
Il faut noter que cette cérémonie de clôture, a été aussi rehaussée par la participation du premier imam de la grande mosquée Fayçal. Celui-ci a prodigué de sages conseils à l’endroit des participants.
MohamedNana Bangoura