Dans la cité d’El Hadj Oumar Tall, les missionnaires ont insisté sur la prévention des conflits violents, le renforcement du dialogue et de la cohésion sociale ainsi que l’éducation aux droits de l’homme.
Sous l’égide du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme, le groupe de contact représenté par El Hadj Colonel Sékou Camara, des députés (Sékouba Konaté, député uninominal de Kankan du RPG Arc-en-ciel, Saikou Yaya Barry de l’UFR et Mariama Tata Bah de l’UFDG), des représentants du gouvernement, de l’administration parlementaire et de la société civile, ont recueilli l’avis des citoyens de Dinguiraye sur ce qui va et ce qui ne va pas, dans cette préfecture.
Des citoyens ont tour à tour souligné les problèmes auxquels ils sont confrontés.
« Notre mission, n’est pas de donner des ordres. Mais, c’est une mission d’alerte pour qu’il n’y ait le feu nulle part dans notre pays. Nous ne sommes pas venus pour prendre des décisions. Nous sommes venus pour écouter, écrire et reporter l’information pour permettre aux autorités de prendre des mesures qu’il faut. Mais ce que je vais vous recommander, Dinguiraye, suivez votre voie. Ne suivez pas la politique, suivez les relations ancestrales de nos devanciers… Aimez-vous, laissez la haine de côté », a conseillé El Hadj Colonel Sékou Camara du groupe national de contact.
« Rien ne vaut la paix. Acceptons que celle-ci règne dans notre pays », a dit, à son tour l’honorable Tata Bah.
« Puisque la paix ne peut exister sans la vérité, c’est pour cette raison qu’il faut que nous nous parlions face à face, pour que cela soit consigné dans un document afin de trouver des remèdes qu’il faut », a recommandé le député Saïkou Yaya Barry.
Les citoyens, de leur côté, ont évoqué comme sources de conflits, le non-respect des engagements et des lois, l’ingérence de l’administration dans le processus électoral, la mauvaise gestion des revenus issus de l’exploitation de l’or à Léro, le manque d’infrastructures sociales de base, la commune urbaine qui ne rend pas compte à ses mandants et l’absence récurrente et injustifiée du préfet à Dinguiraye.
Des intervenants ont aussi fait savoir que ce sont les leaders d’opinion (politiques et religieux) qui prônent la division au sein de la population.
Tout ceci a été consigné dans un document avant la fin de cette journée de sensibilisation sur la recherche par le dialogue et la préservation de la paix en Guinée.
Mosaiqueguinee.com