Dans le cadre de la matérialisation de la composante 2 du projet BoCEJ, l’Agence Guinéenne pour le Promotion de l’Emploi (AGUIPE), a procédé, ce vendredi, au tirage des postulants pour des stages ou emplois dans des entreprises de la place.
Pour cette première fournée, l’AGUIPE a démarré avec près de 200 demandes. Elle multipliera ce chiffre à trois, pour donner de la chance aux jeunes diplômés sans-emplois, de bénéficier d’un emploi ou d’un stage dans les différentes entreprises du pays.
« Notre part dans le projet BoCEJ, nous travaillons et coordonnons la composantes 2, qui concerne l’éducation à l’emploi. C’est dans ce cadre que nous nous retrouvons ce matin, pour respecter les exigences du projet, en matière de manuel de procédure. Le tirage est supervisé par un huissier de justice, un représentant de la société civile et ceux des entreprises. L’objectif principal, c’est de crédibiliser et rendre transparent le processus. Pour cette fois, nous avons, pratiquement, près de 300 ou 400 personnes qui vont être tirées tout à l’heure. Le principe est que, si une entreprise demande 3 compétences, nous envoyons 9 pour donner la chance à l’entreprise de procéder à d’autres évaluations à l’intérieur, pour retenir les trois qui lui sembleront bonnes. Les non-retenus retourneront dans la base de donner de l’AGUIPE, pour servir à d’autres sollicitations », a expliqué Sékouba Mara, Directeur Général de l’AGUIPE.
Le rôle du projet BoCEJ dans ce tirage, consiste, selon le gestionnaire de ce projet, est de s’assurer de l’équité et de la transparence durant le processus de tirage.
« Souvent les gens disent que quand on n’a pas de relations, on ne peut avoir un emploi. Ici, on fait en sorte qu’il y ait équité et transparence dans le choix des jeunes qui sont au chômage en fonction des besoins de entreprises et des postes qui sont proposés. Mon rôle ou celui de la structure dont je porte le nom, c’est de m’assurer que tout se passe bien et rendre compte au gouvernement et à la Banque mondiale », a dit Thierno Liassa Baldé, gestionnaire du projet BoCEJ.
Dans le choix des candidats durant le processus de tirage, l’AGUIPE s’impose un quota de 30% minimum de femmes, ce, dans le but de respecter le principe d’équité-genre.
Il faut noter que ce tirage n’est pas une première du genre, dans le cadre de la matérialisation des missions et objectifs assignés à l’AGUIPE.
MohamedNana Bangoura