C’est dans la journée de ce mercredi 25 septembre 2019 que s’est tenu dans la salle des actes de la commune urbaine de Fria, un forum sur la consolidation de la paix en Guinée.
Placé sous le thème »Fora et visites conjointes pour la paix, la cohésion sociale, la participation inclusive, l’unité nationale et le respect des droits de l’homme dans les 4 régions naturelles de la Guinée’’, ce forum a mobilisé responsables fédéraux de partis politiques, organisations de la société civile, leaders religieux, d’opinions, services de sécurité, entre autres.
Selon l’un des panélistes interrogés, le leitmotiv du présent forum, consiste d’échanger avec l’ensemble des composantes politiques et socioprofessionnelles de la Guinée en général et celles de Fria en particulier sur les risques que comportent les violences en période électorale.
« Nous sommes à Fria dans le cadre d’un travail d’intérêt national avec pour objectif d’échanger avec les leaders politiques, sociaux, d’opinions de Fria, des questions qui touchent la paix, la justice, la sécurité pour les guinéens en cette période pré-électorale. On sait que le contexte guinéen à l’occasion des élections, est marqué par des violences avant, pendant et après les élections. Alors, le constat que le groupe de contact national a fait est qu’il y a trop de dégâts humains et matériels. Il faut que les guinéens s’arrêtent et comprennent qu’ils sont tous perdants en cas des conflits. Nous sommes là à Fria pour dire à tous les acteurs qu’ils ont une responsabilité dans la culture et la préservation de la paix dans notre pays », a expliqué, El Hadji Baldé Abdoul Goudoussy.
Participant à cette plateforme sur la paix, El Hadj Abdoulaye Diaby, acteur de la société civile locale, s’est d’abord réjoui d’une telle initiative avant de faire des recommandations.
« Je me réjouis de la tenue de ce fora, puisqu’elle nous permet de comprendre tous les enjeux liés à la nécessité de la consolidation de la paix dans notre pays notamment à Fria. Ce rendez-vous a été l’occasion pour les politiques d’évacuer leurs ras-le-bol, les leaders religieux et d’opinions de formuler leurs craintes à l’approche des échéances électorales à venir. Pour une meilleure cohabitation pacifique avant, pendant et après les élections entre les guinéens, il faut la justice parce que sans la justice il n’y a pas de paix. Donc, tous doivent œuvrer à promouvoir cette valeur », a ainsi recommandé cet activiste de la société civile.
Au finish, les participants se sont dits satisfaits de la pertinence du thème développé et de la profondeur qui ont caractérise les débats en faveur d’une paix durable dans la région.
De Fria, Camus Junior