Dix ans après les massacres du 28 septembre 2009, les victimes attendent toujours que justice soit rendue dans cette affaire, qui a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes.
Ce mercredi d’ailleurs, des organisations de droits de l’homme, qui défendent ces victimes, sont montées au créneau pour exiger l’ouverture d’un procès.
Présent au stade lors de ces tueries, Bah Oury, a également souhaité que justice se fasse, afin d’empêcher dit-il, que de ce genre de situation ne se reproduise à l’avenir.
« Dix ans c’est peu, mais dix ans c’est long aussi pour ceux qui souffrent et qui ont perdu les leurs, qui ce sont retrouvés sans soutiens. Pour eux, dix ans c’est comme si c’est l’éternité qui s’ouvre devant eux. Ils sont dans la solitude et dans une détresse extrêmement pénible. Malheureusement la solidarité à leur égard ne s’est pas avérée forte donc, beaucoup d’entre eux sont presque littéralement abandonnés. C’est la raison pour la quelle le procès devrait être encouragé le plus rapidement pour rendre justice aux victimes d’abord et ensuite procéder à des mécanismes de réparation et de compensation (…). Il faut que justice se fasse. Une justice pénale, mais avec une dynamique qui n’est pas celle d’une Revenge qu’elle soit une dynamique de prévention pour empêcher que ce genre de situation se reproduise à l’avenir », a prévenu le président de l’UDD, joint par notre rédaction.
Hadjiratou Bah