Les résultats issus du recensement du personnel enseignant émargeant à la fonction publique, continuent de faire réagir plus d’un acteur des milieux de l’éducation.
On sait déjà que ces résultats ont fait l’objet de rejet de la part des deux factions du SLECG, mais Kadiatou Bah, elle, a eu des mots plus durs, lundi, en commentant les chiffres sanctionnant les opérations de recensement, conduites par l’équipe de Dr Bano Barry.
Pour elle, ce recensement a été effectué dans le seul but de dénuder les enseignants guinéens de leur dignité.
« Lorsqu’un enseignant connu, reconnu pour sa ponctualité et sa régularité en situation de classe, se retrouve sur une liste dite douteuse, soit 2320 cas non recensés, 6408 dossiers incomplets, 1964 enseignants qu’ils qualifient de non-fonctionnaires…, cela est plus qu’une humiliation…Tout a été fait pour dénuder les enseignants de toute leur dignité », a attaqué la secrétaire générale de l’autre branche du SLECG.
Une situation qui a le don d’effaroucher dame Kadiatou Bah, qui rejette toute la responsabilité à la commission qui a conduit ce travail.
« Le travail n’a été que l’œuvre d’un groupuscule de personnes qui ont contribué à banaliser l’éducation des enfants et occasionné les pires résultats aux examens scolaires 2017-2018 et 2018-2019 », a-t-elle indexé.
Alhassane Fofana