Des femmes du FNDC, tenaient une marche de protestation, qui est allée du rond-point de Hamdallaye pour s’achever sur l’esplanade du stade du 28 septembre.
L’objectif de cette manifestation, était double. D’une part, réitérer leur opposition à un projet de nouvelle constitution et d’autre part dénoncer les tueries lors enregistrées lors des manifestations politiques.
Prenant part à cette manifestation, la présidente des femmes de l’UFR, évoquant les récentes tueries lors des manifestations du 14 octobre, a dit qu’en tant que mères de familles, elles n’en peuvent plus.
« Nous sommes là dans le cadre de lancer un cri de cœur en tant que femmes, parce que nous avons perdu en une seule journée 10 enfants. En tant que mères de famille, c’est inacceptable pour nous. Ce qui s’est passé le 14 Octobre, était inacceptable. Alors, en tant que femmes, nous nous sommes dit qu’on ne pas peut rester tranquilles, il faut qu’on vienne montrer à la communauté nationale et internationale qu’on n’en peut plus. Il faut que les tueries cessent, on a trop pleuré nos enfants, nos maris, mêmes nos petits-enfants. On est à 61 d’indépendance, on devait plutôt parler de développement, de démocratie en Guinée, mais on ne parle que de politique. Et ce que nous faisons aujourd’hui, c’est un droit, la Guinée n’est pas sur une autre planète », a fustigé Aissata Daffé.
Hadjiratou Bah et Aissata Barry