Plus rien ne va entre le parti dirigé par Sidya Touré et Me Salif Kébé, président de la CENI. En plus d’exiger sa destitution, l’UFR souhaite que Me Salifou Kébé soit désormais jugé pour haute trahison.
Pour le premier vice-président du parti, le président de l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée a trahi son serment à partir du moment où il se serait entêté contre la volonté de plusieurs commissaires de proposer une date intenable pour les législatives.
« Il ne suffit pas seulement de destituer Me Salif Kébé. Ce Monsieur doit être poursuivi pour haute trahison parce que quand il a été élu, il a prêté serment pour respecter un certain nombre de dispositions légales de notre pays. En choisissant la date du 28 décembre comme date des élections législatives, le président de la CENI a posé un acte dangereux qui constitue une haute trahison…Il faut tout faire pour que ce monsieur soit jugé parce qu’il a trahi le peuple de Guinée, il a trahi son serment, il ne suffit pas de le déposer, il doit être poursuivi en justice », estime Bakary Goyo Zoumanigui d’un ton ferme.
Le député de l’UFR a surtout déploré le fait que ce soit une institution française, à savoir l’OIF qui vienne dire au président de la CENI que la date du 28 décembre prochain n’est pas tenable pour les élections législatives.
Alhassane Fofana