Dans l’après-midi du samedi dernier 12 octobre 2019, un éboulement minier a fait six (6) morts, à Safounakolén, dans la sous-préfecture de Kintigna, tous ensevelis sous terre.
Ce n’est qu’hier jeudi, soit cinq (5) jours après l’accident, que la sixième victime a été retrouvé sous les décombres grâce à l’aide des surveillants traditionnels.
Le corps était d’ailleurs en état de décomposition avancée.
Selon le sous-préfet de Kintigna, Aliou Guissé joint par notre rédaction, ce vendredi 18 octobre 2019, des mesures palliatives sont en vue.
« Avec l’appui de messieurs les préfets de Siguiri et de Kankan, ainsi que de monsieur le gouverneur de Kankan, des journées de réflexions autour de l’orpaillage, sont en vue au niveau de toute la préfecture de (de Siguiri ndlr), pour prendre des décisions communes et adéquates », a annoncé le sous-préfet.
Par ailleurs, puisque ces mesures sont censées être communes, Monsieur Aliou Guissé souhaite alors qu’elles soient élargies au niveau de toute la région de la Haute Guinée.
« Siguiri, Kankan, Mandiana, Kouroussa, Diguiraye, partout où on fait de l’orpaillage, il faut que tout le monde agisse et regarde dans la même direction », a souhaité le sous-préfet de Kintigna.
Safounakolén est situé à 9 kilomètres de la sous-préfecture de Kintigna et est niché entre Boukaria et Kourouda.
A rappeler que les éboulements dans les mines artisanales, sont très fréquents en Haute Guinée.
Mamadou Sagnane