Le collectif des ONG de défense des droits de l’Homme contre un nouveau mandat (CODHONM) préoccupé à plus d’un titre des violences qui pourraient être enregistrées pendant les manifestations annoncées par le FNDC, a procédé ce vendredi 11 octobre au lancement officiel du centre de monitoring et de documentation des cas de violations des droits de l’homme dans le contexte politique en perspective.
Ce centre qui est déjà opérationnel, va suivre et documenter tous les cas de violations des droits de l’homme enregistrés sur le territoire national pendant ces moments de troubles sociopolitiques.
Et au moment opportun ces fauteurs seront poursuivis ont prévenu les responsables de ces ONG de défense des droits de l’homme dans une déclaration.
« Le moment venu, les complices auteurs ou co-auteurs de ces violations documentées seront poursuivis devant les juridictions nationales ou internationales pour répondre de leurs actes », a prévenu le coordinateur de ce collectif Me Frédéric Foromou Loua.
Ces défenseurs des droits de l’homme qui ne comptent pas à s’arrêter à une simple poursuite, ont déjà mis trois numéros à la disposition des citoyens qui seront victimes ou témoins de cas de violation des droits de l’homme, « d’appeler le centre monitoring et de documentation à travers les trois numéro de téléphones disponibles et opérationnels. Qui sont : 627 23 24 53 ; 654 40 38 24, 662 41 04 71 », ont-il annoncé avant de rappeler :
- Au gouvernement, son obligation de respecter et de protéger les droits de l’Homme en tout lieu et en toute circonstance.
- Aux forces de défense et sécurité, à observer un comportement républicain dans le cadre du maintien de l’ordre et de veiller à la sécurité des personnes et leurs biens ;
- Aux citoyens, à exercer de façon pacifique et républicaine leur droit constitutionnel de manifestation et de cortège contre toute forme d’oppression et d’ensevelissement
- Et à la justice, à exercer cette fonction régalienne conformément à la loi et au serment.
Aissata Barry