Au fur et à mesure que les jours passent, se dévoilent des secrets au tour du communiqué qui a focalisé les attentions, il y a quelques semaines.
Celui concernant la levée de l’interdiction de manifester. Une décision prise, faut-il le rappeler, dans la foulée de la manifestation organisée par le front national pour la défense de la constitution, le 14 octobre 2019.
Depuis, les langues se sont déliées. Le communiqué annonçant la fameuse décision, avait laissé pantois certains des proches du président de la république.
Et pourtant, on apprend que ces deniers, pour la plupart, avaient fait dans une grande débauche d’énergie, en usant de tous les arguments possibles, pour amener le patron de l’exécutif guinéen, à ordonner l’autorisation des marches.
Au nombre de ceux-ci, filtre le nom du ministre des transports, Aboubacar Sylla.
On apprend d’ailleurs que c’est lui qui aurait d’ailleurs porté le sujet en conseil des ministres et aurait réussi à rallier à cette cause, beaucoup de ses collègues.
« C’est vrai que le principe avait été acquis en conseil des ministres. Tous les ministres finalement, au fil de grands débats, étaient devenus favorables à la levée de cette interdiction, sauf que, le communiqué qui l’a annoncée, le jour de la marche, paraissait précipité et inopportun. Parce qu’il donnait raison à ceux qui disent, que le pouvoir ne connaît que le langage de la rue », a laissé entendre un des proches collaborateurs du Chef de l’Etat.
Avec le tollé suscité par ce communiqué, les prochains, sûrement, bénéficieront d’une large concertation, pour ne pas embraser le brasier, hélas, incandescent autour du grand chef.
Mognouma