C’est sans doute, une coïncidence troublante avec les manifestations appelées par les opposants au projet de changement de constitution, en l’occurrence l’interpellation, hier mercredi 21 octobre, de 141 jeunes dans la haute banlieue de Conakry.
Selon la police guinéenne intervenue, à ce propos, à la télévision nationale, ces jeunes de différentes nationalités, logeaient tous et très curieusement, dans deux maisons différentes situées dans les quartiers de Daponpa et de Kagbélé.
Autre révélation troublante faite par la police dans sa déclaration, est que les frais de location des maisons qu’occupaient ces inconnus, étaient payés pour au moins 4 mois. Par qui et pourquoi ? L’enquête, pour l’heure, n’a pu répondre à ces interrogations.
Par ailleurs, d’autres inquiétudes hantent l’opinion. C’est celles de savoir, qui a envoyé ces jeunes dans ces endroits ? Et pour quelles fins ?
Dans l’opinion, de mauvaises langues, ne s’empêchent pas d’indexer une stratégie des manifestants visant à utiliser ces jeunes comme des boucliers.
C’est en tout cas important, en dépit de toutes ces accusations à relent politique, que pendant cette période de grandes tumultes politico-sociales, de faire la lumière sur cette affaire, qui paraît plus préoccupante pour la sécurité nationale et la sérénité des populations.
Mohamed