Comme prévu, le FNDC a bien mis en exécution, ce lundi 14 octobre, son appel à manifester sur toute l’étendue du territoire national.
Malgré les actions dissuasives menées par les autorités du pays, au cœur de la contestation, en procédant à l’arrestation de certains des meneurs, aussi, malgré les messages de sensibilisations à l’initiative des soutiens du pouvoir, les populations de la capitale notamment, pour la plupart, sont restées calfeutrées chez elles.
Conakry plaque un visage d’incertitudes et de tumultes.
Les rues sont presque désertes, les commerces fermés, les banques et assurances aussi affichent, dans leur écrasante majorité, portes closes.
Les rares citoyens intrépides qui ont bravé les rapports de force annoncés redoutables sur le terrain, ont dû finalement rebrousser chemin.
Seuls quelques travailleurs de l’administration publique, en se rendant à leurs lieux de travail, ont édulcoré une réalité inquiétante.
A dire vrai, les opposants au changement de la constitution, ont réussi à paralyser la capitale et certaines grandes villes de l’intérieur.
Le communiqué au contenu menaçant et l’escalade des violences verbales, les ont sans doute aidés à atteindre cet objectif.
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