Il n’a échappé à personne, que deux leaders de partis politiques, se réclamant membres, excusez du peu, fondateurs ou influents du FNDC, ont disparu des radars, ces dernières semaines.
Nous voulons nommer le jeune politique, Aliou Bah, provisoirement coordinateur du parti en quête d’agrément, le MoDeL, qui ne semble être un modèle que pour soi, et son mentor, du moins son tuteur politique, Dr Faya Millimouno, d’un bloc libéral qui a pris de la pétoche, depuis le passage de son chef suprême par la case prison.
Tous nos deux politicards, hasard de calendriers personnels, nous opposeront-ils, ont, depuis des jours, plié baluchons, direction l’autre côté de l’Atlantique. Ce n’est que lorsque le vin est tiré, que certains refusent de le boire !
Chers Messieurs, l’opinion, du moins, une partie d’elle, a un problème avec vos agendas à l’extérieur, qui n’arrivent malheureusement que lorsque le ton est donné, lorsque, collectivemdent, vous avez décidé de passer à l’action.
Peut être que, c’est par peur d’être arrêtés, par peur d’être violentés, par peur d’avoir des ennuis judiciaires ! Zut !
Pou autant, les autres ne sont pas partis, n’ont pas fui. Au contraire ! Ils sont restés, ils ont assumé, ils ont affronté la situation, ils ont même dressé leurs poitrines aux balles.
Sanoh, Koundouno, Diallo, Baillo et Cie, sont aux mains de la justice, eux n’ont pas fui. Cellou, Sidya, sont depuis des jours, confinés à leurs domiciles, transformés, pour les besoins de la cause, en camps militaires.
Quid de ces enfants d’autrui, morts sous les balles assassines des sbires d’Alpha Condé ! Ne sont-ils pas tombés, en répondant à un appel à manifester que vous avez, collectivement, lancé ?
Chers messieurs, prochaînement, assumez ou démissionnez d’un combat que vos pairs et le peuple de Guinée, ont décidé de mener, avec courage et détermination, en affrontant tout ce qui peut arriver.
Vos justifications à deux balles, à venir, par médias interposés, ne produiront que l’effet contraire. Le peuple a compris ! Oust !
Demba Sidicki !